ANNÉES
1939 à 1945
Liste de la plupart des unités militaires des différentes pays étant passées sur l'aéroport d'Orly
ARMÉES : ALLEMAGNE, ÉTATS-UNIS, FRANCE, AUTRES.
SOURCES PRINCIPALES : 8thaf.co.uk, Air Force Historical Research Agency, Americanairmuseum.com, Asisbiz.com, Fold3.com, Ixengineercommand.com, Passionair1940.fr, Usafunithistory.com, Wikipedia.org
NOTES : Luftwaffe => Geschwader = escadron puis Gruppe = groupe d'escadron puis Staffel = escadrilles d'un groupe
Novembre Le S.L.E. fusionne avec le S.R.C. pour donner le S.C.L.E.
Commandants: Lieutenant de Vaisseau Hamelet.
08 Novembre Arrivée de la D.A.L.A.C. (DIVISION DES AVIONS DE LIAISON DE L'ADMINISTRATION CENTRALE).
En provenance de Villacoublay, cette unité assure les liaisons, les réentrainements des officiers employés dans les bureaux, les convoyages d'avions divers, le ravitaillement en pièces de rechange des unités du front.
Décembre Arrivée de l'ESCADRILLE D'EXPLORATION AERONAVALE 10-E.
L'Escadrille 10-E est créée le 22 Novembre 1939. Elle devait être équipée, à terme, des "PBY Catalina" que la Marine avait prévu de commander aux Etats-Unis en Janvier 1940. Dans l'attente de ces nouveaux appareils, qui ne viendront jamais, évènements obligent, l'Armée de l'Air cède 3 Farman F222 à la Marine. Les équipages et les appareils se retrouvent à Orly pour la formation au pilotage de quadrimoteurs.
Avions: Farman F222.1 L-143 / 10E-3 / numéro de série 1, F222.2 L-158 / 10E-2 / numéro de série 16, F222.2 L-228 / 10E-1/ numéro de série 33.
Commandant: Lieutenant de Vaisseau Brard Guy.
11 Décembre Arrivée de l'ESCADRILLE DE CHASSE AERONAVALE AC-3 en provenance de Cuers.
L'escadrille voit le jour le 1er décembre 1939 à Cuers en s'appuyant sur les pilotes de l'escadrille HC1 et du groupement d'hydravion embarquée HC2. Début décembre, les pilotes de l'AC-2 sont regroupés à Orly pour percevoir leurs Dewoitine D510, appareils totalement démodés à cette époque, que l'Armée de l'Air leur a généreusement fourni. Pour les aider dans la pise en main de ces appareils, l'Adjudant-Chef Hourcade de l'Armée de l'Air est affecté à l'AC-3. Les entraînements se succèdent.
Commandant: Lieutenant de Vaisseau Ziegler François.
Janvier Départ de l'ESCADRILLE D'EXPLORATION AERONAVALE 10-E pour Casablanca (Maroc) après sa formation.
11 Janvier Départ de l'ESCADRILLE DE CHASSE AERONAVALE AC-3 pour Hyères.
24 Février Arrivée de l'ESCADRILLE DE BOMBARDEMENT EN PIQUÉ AB-4 en provenance de Lanvéoc-Poulmic.
L'escadrille est créée le 1er janvier 1940. Le matériel prévu est composé de Loire-Nieuport LN-411, version non navalisée du LN-401. Initialement, le LN-411 était prévu pour l'Armée de l'Air mais celle-ci n'en voulait pas alors la Marine les récupéra. L'escadrille arrive à Orly pour y récupérer les nouveaux appareils. Le premier appareil arrive le 24 février 1940 et les entrainements peuvent commencer. La quasi totalité du personnel est sans expérience et sort tout juste des écoles de pilotage. En mai, la dotation est complète et l'unité est transférée à Querqueville.
Commandant : Lieutenant de Vaisseau Laine Francis.
Avril Arrivée de l'ESCADRILLE B.
L'escadrille n'a pas eu le temps d'être opérationnelle avant l'Armistice. Elle devait recevoir les premiers bombardiers Leo 451M, version navalisée de l'appareil. Mais l'avancée rapide des allemands a bousculé le projet et le premier Leo 451 est pris en compte par l'unité le 28 Mai à Orly. D'autres appareils récupérés sur différents terrains rejoindront par la suite l'escadrille.
Commandant : Capitaine de Corvette Guillard.
Mai Départ de la D.A.L.A.C. (DIVISION DES AVIONS DE LIAISON DE L'ADMINISTRATION CENTRALE) pour Buc et Brétigny.
Départ de l'ESCADRILLE DE BOMBARDEMENT EN PIQUÉ AB-4 pour Querqueville.
18 Mai Arrivée de l'ESCADRILLE B-5.
L'escadrille doit être équipé de Farman NC 223.4 'cédés' par Air France. Le premier appareil, le "Jules Verne" est perçu le 21 février 1940. Après des essais concluants, l'appareil rejoint Toussus-Le-Noble pour y recevoir un équipement militaire (mitrailleuses et lance-bombes). Dès le 8 mai, il rejoint Lanvéoc-Poulmic, base à partir de laquelle il effectuera de nombreuses missions de nuit. Dans la nuit du 7 au 8 juin, il bombardera Berlin et rentrera à Orly sans soucis après un vol de 13h40. L'Armistice ne laissera pas le temps de finir d'équiper les deux autres NC 223.4, "Camille Flammarion" et "Le Verrier".
Commandant: Capitaine de Corvette Daillere Henri.
Arrivée de l'ESCADRILLE DE CHASSE GC III/7 en provenance de Vitry-Le-François.
L'escadrille est créée en Mai 1939 à partir de personnels prélevés des GC I/7 et GC II/7 sur des Morane MS406. Elle rejont le terrain de campagne de Vitry en novembre. C'est sur ce terrain qu'elle subira l'attaque allemande du 10 mai 1940, période pendant laquelle elle est rattachée au Groupement de Chasse numéro 22 de la Zone d'Opérations Aériennes Est. Le 21 Mai 1940, La patrouille de chasse III/7 décolle pour protéger la gare de Creil. Elle tombe sur une colonne de bombardiers et de Messerschmitt Bf.109. Sur les 15 MS.406, 8 reviennent sans dommage, le Capitaine Lacombe (MS.406 L-828 codé-1 s/n 799) et le Lieutenant Dyma (MS.406 L-787 s/n 758) sont tués, le Sous-Lieutenant Martin ramène son avion 'haché' par les projectiles (MS.406 s/n 161), le Sous-Lieutenant Pilâtre-Jacquin est abattu mais récupéré (MS.406 s/N 901).
Commandant: Cremont Louis.
21 Mai Arrivée du GROUPE DE RECONNAISSANCE GR II/33 en provenance du Bourget.
Anecdote du 23 Mai:
Le capitaine Antoine de Saint-Exupéry s'envole d'Orly aux commandes d'un Bloch 174 n°24 afin de survoler à 700 mètres d'altitude, les divisions blindées allemandes entre Arras et Douai afin d'en déterminer les positions pour permettre à l'armée française de déclencher une contre-attaque.
Équipage: Capitaine de Saint-Exupéry, pilote; lieutenant Dutertre, observateur; sergent André Mot, mitrailleur, sur Bloch 174 /nº 24.
Reconnaissance à moyenne altitude avec protection de la chasse et prendre si possible des photographies.
Itinéraire : Orly, Meaux, prendre la chasse, puis Compiègne, Rosières-en-Santerre, Bry-sur-Somme, Albert, Arras (2), Douai et retour.
Saint-Exupéry est perplexe :
Je me dis : « Mission sacrifiée. » […] Quand une mission est facile, il en rentre une sur trois. Quand elle est un peu « embêtante », il est plus difficile, évidemment de revenir. Il nous faut demeurer bien visibles, et offrir ainsi au tir allemand une cible pour écoliers. Sept cents mètres est une altitude interdite. On sert de point de mire à toute une plaine. On draine le tir de toute une armée. On est accessible à tous les calibres. On demeure une éternité dans le champ de tir de chacune des armes. Ce n’est plus du tir, c’est du bâton. C’est comme si l’on défiait mille bâtons d’abattre une noix.
Saint-Exupéry est sans illusion quant à l’exploitation des renseignements qui pourraient être obtenus lors de sa mission, s’il en revient :
On ne tiendra aucun compte de nos renseignements. Nous ne pourrons pas les transmettre. Les routes seront embouteillées. Les téléphones seront en panne. L’état-major aura déménagé d’urgence. Les renseignements importants sur la position de l’ennemi, c’est l’ennemi lui-même qui les fournira.
Avant de partir, il reçoit d’ultimes renseignements sur l’activité de la chasse ennemie dans la zone qu’il va survoler et qui risque de l’empêcher de passer :
Parce qu’il y a trois missions de chasse allemande qui se relaient en permanence au-dessus d’Albert. L’une à six mille mètres, l’autre à sept mille cinq, l’autre à dix mille. Aucune ne quitte le ciel avant l’arrivée des remplaçants. Ils font de l’interdiction a priori.
Pour le pilote, le moment de vérité est arrivé :
J’ai tous les droits car, en cette seconde, je connais bien ce que je fais. J’accepte la mort. Ce n’est pas le risque que j’accepte. Ce n’est pas le combat que j’accepte. C’est la mort. J’ai appris une grande vérité. La guerre, ce n’est pas l’acceptation du risque. Ce n’est pas l’acceptation du combat. C’est, à certaines heures, pour le combattant, l’acceptation pure et simple de la mort.
Après avoir décollé d’Orly, le capitaine de Saint-Exupéry et son équipage se posent à Meaux où sont basés les avions de chasse Dewoitine D-520 qui doivent l’escorter. 9 D-520 et le Bloch redécollent et se dirigent vers Arras :
Le temps était noir et bouché. […] A Compiègne, rencontre d'un grain. A Albert, des avions sont rangés devant les hangars, quelques éléments de tranchées. Bientôt, six Messerschmitt viennent sur nous. Les camarades attaquent et les attirent pour que je passe. Pape et le troisième sont descendus, tués. Schneider reste seul, prend tout le choc et saute en parachute de son avion en flammes. Je peux passer.
L’observateur, le lieutenant Dutertre, aperçoit alors Arras :
La ville flambe, là, devant moi […] Il ne faut pourtant pas que je me laisse entraîner par ces feux ; je ne suis pas venu là pour recevoir l’horrible vision d’une ville qui s’anéantit, mais pour essayer de démêler l’écheveau du combat qui s’y livre. Soucis superflus car étalés comme dans un magasin de jouets, je découvre avec un choc au cœur à 2 km devant moi, un peu au sud de la ville, les centaines de chars d’une Panzer qui attaque en force. Ils sont serrés, à peine moins qu’un troupeau dans un champ et semblent vouloir déborder la ville par l’ouest.
L’apparition de l’avion français déclenche le feu de la Flak allemande :
C’est le classique mur des trajectoires, les éclairs et le bruit des explosions. Tout cela sur un fond de nuages noirs. Dix, douze, treize secondes et l’avion n’est pas encore touché ; nous fuyons, nous allons échapper. Non, une explosion bien plus forte que les autres soulève l’appareil, le déséquilibre ; l’angoisse n’a pas eu le temps de me piquer le cœur que déjà le Bloch s’est rétabli, mais il a fait un bond ascensionnel et nous sommes dans le coton.
Un réservoir d’huile est crevé. La position de l’ennemi étant repérée, Saint-Exupéry fait demi-tour et regagne Orly. Sur le chemin du retour, il doit à nouveau affronter la DCA, cette fois française, beaucoup plus faible, mais qui tire sur tout ce qui vole : « Nous avons connu le déluge. Le tir antiaérien n’est, chez nous, qu’une pluie de printemps. »
La mission a duré 1 h. 40 à une altitude variant entre 300 et 50 m. © Revue Guerre Guerres mondiales et conflits contemporains
Ce vol mémorable lui fournira la matière de son prochain livre "Pilote de guerre. Il effectue 3 autres missions le 31 mai.
Commandant: Alais Henri.
Arrivée du GROUPE DE RECONNAISSANCE GR II/55 en provenance du Bourget.
Commandant: Biron Fernand. Avions: Bloch 174, Potez 63.
?? Juin Départ de l'ESCADRILLE B pour rejoindre Alger.
02 Juin Départ du GROUPE DE RECONNAISSANCE GR II/33 pour Nangis.
Départ du GROUPE DE RECONNAISSANCE GR II/55 pour Mormant Grands Puits.
15 Juin Départ de l'E.G.A.N. pour Rochefort suite à l'approche des allemands.
18 Juin Arrivée du JAGDGESCHWADER 54 GRUPPE I (I./JG54 "Grünherz") en provenance de Poix sur Messerschmitt Bf.109E.
Commandant: Hauptmann Von Bonin Hubertus.
19 Juin Arrivée du KAMPFGESCHWADER 51 GRUPPE I (I./KG51) en provenance de Lechfeld.
L'escadrille KG51 est surnommée Edelweiss et est équipée de bombardiers Junkers Ju.88A.
Commandant: Major Bruno Schulz-Hevn Hans.
Départ du JAGDGESCHWADER 54 GRUPPE I (I./JG54 "Grünherz") pour Châteaudun.
Juillet Le FLAK-REGIMENT 103 devient le (FLAK)-REGIMENT GENERAL GOERING.
Présent depuis? Ce régiment gère les canons de 88mm disposés pour défendre l'aéroport (la Flak = die Flakartillerie).
Présence du FLAK-REGIMENT 43 GRUPPE II et du FLAK-ABTEILUNG 75
01 Août Départ du KAMPFGESCHWADER 51 GRUPPE I (I./KG51) pour Melun Villaroche.
24 Août Arrivée du KAMPFGESCHWADER 51 GRUPPE II (II./KG51) en provenance de Lechfeld.
Commandant: Major Winkler.
Octobre Départ du (FLAK)-REGIMENT GENERAL GOERING pour Berlin.
Novembre Arrivée du KAMPFGESCHWADER 51 GRUPPE IV (IV./KG51) en provenance de Schwäbisch-Hall sur Ju.88A.
Commandant: Hauptmann Ritter Hans-Joachim
Décembre Arrivée du KURIERSTAFFEL 110 en provenance de Ypenburg.
Unité de liaison.
Décembre? Départ du KURIERSTAFFEL 110 pour Bucarest.
09 Janvier Départ du KAMPFGESCHWADER 51 GRUPPE IV (IV./KG51) pour Lechfeld.
30 Mars Départ du KAMPFGESCHWADER 51 GRUPPE II (II./KG51) pour Wiener-Neustadt.
19 Juillet Arrivée du ZERSTORERSCHULE 2 GRUPPE III (III./ZG2) en provenance de Toul sur Bf.110
Unité d'école. Commandant: Major Reents Siebelt
31 Août Création du Staffel 14 du KAMPFGESCHWADER 6 (14./KG6).
Cette unité doit continuer les tests à très haute altitude (plus de 40 000 pieds) de Junkers JU.86R (reconnaissance). Elle est équipé de 2 ou 3 appareils.
Octobre Départ du KAMPFGESCHWADER 6 (14./KG6) pour Berlin.
Février Arrivée du JAGDFLIEGERSCHULE 5 STAFFEL 2 (2./JFS5) en provenance de Villacoublay?
Unité d'école. Commandant: Major Leppla Richard.
22 Février Arrivée du STURZKAMPFGESCHWADER 102 GRUPPE I + GRUPPE II (I./STG102 + II./STG102).
Avion: Ju.87. Commandants: Gruppe I Major Hoge Heinz jusqu'en Septembre puis Hauptmann Göbel Siegfried, Gruppe II ? jusqu'au 25 Août 1943 puis Hauptmann Eyer Fritz.
25 Février Création du JAGDGESCHWADER 105 GRUPPE I STAFFEL 2 (2./JG105).
Commandant: Hauptmann Bertram Otto.
28 Février Le ZERSTORERSCHULE 2 GRUPPE III (III./ZG2) est redésigné SCHLACHTGESCHWADER 101 GRUPPE II (II./SG101).
Avions: Arado Ar.196, Focke Wulf Fw.190, Henschel Hs.129
Commandant: Major Reents Siebelt
Mars Départ du JAGDGESCHWADER 105 GRUPPE I STAFFEL 2 (2./JG105) pour Villacoublay?
01 Mars Arrivée du SCHLACHTGESCHWADER 101 GRUPPE II (II./SG101) pour Clermont-Ferrand.
Avions: Ar.96, Fw.190, Hs.129.
Commandants: Major Reents Siebelt jusqu'au 06 Avril 1943 puis Major Langemann Hermann jusqu'en Septembre 1943 puis Major Neubert Frank.
18 Octobre Le STURZKAMPFGESCHWADER 102 GRUPPE I (I./STG102) est redésigné SCHLACHTGESCHWADER 102 GRUPPE I (I./SG102).
Commandant: Hauptmann Göbel Siegfried. Avion: Fw.190.
Départ du STURZKAMPFGESCHWADER 102 GRUPPE II (II./STG102) pour Deutsch-Bord.
Novembre Départ du SCHLACHTGESCHWADER 102 GRUPPE I (I./SG102) pour Deutsch-Bord.
10 Mars Départ du SCHLACHTGESCHWADER 101 GRUPPE II (II./SG101) pour Clermont-Ferrand.
28 Juin Arrivée du KAMPFGESCHWADER 6 GRUPPE II STAFFEL 6 (6./KG6) en provenance de Melun? sur Ju.88.
Commandant: Major Mader Hans.
10 Juillet Départ du KAMPFGESCHWADER 6 GRUPPE II STAFFEL 6 (6./KG6) pour Melun?.
29 Juillet Arrivée du KAMPFGESCHWADER 30 GRUPPE I + GRUPPE II (I./KG30 + II./KG30).
Le Gruppe I arrive de Le Culot tandis que le Gruppe II arrive de Chièvres.
Commandants: Gruppe I Hauptmann Schulz, Gruppe II Major Pflüger.
?? Août Départ du KAMPFGESCHWADER 30 GRUPPE I + GRUPPE II (I./KG30 + II./KG30).
Le Gruppe I part pour Bad Zwischenahn tandis que le Gruppe II part pour Achmer.
24 Août Arrivée de la 4TH INFANTRY DIVISION.
La division était dirigée par l'adjoint Brigadier général Théodore Roosevelt Junior (décédée le 13 juillet 1944).
26 Août Arrivée du 826TH ENGINEER AVIATION BATTALION (IX ENGINEER COMMAND).
Il arrive sur l'aérodrome dans le but de le réparer. Equipé d'un imposant matériel moderne et avec l'aide de 2 000 ouvriers chargés par les Ponts et Chaussées français du déblaiement du terrain détruit par les bombardements. La piste Nord/Sud est réparée en 48 heures.
Arrivée du 922ND ENGINEER AVIATION REGIMENT.
Témoignage de Nathan Norkin du 922nd Engineer Aviation Regiment (IX Engineer Command): "La construction d'une piste d'atterrissage a pris quelques jours. Une fois arrivés en France, nous essayions de trouver et de réhabiliter des aérodromes français… Mon premier aérodrome était Orly… nous avions deux groupes de reconnaissance, le mien et celui du lieutenant Marzal… il est allé au Bourget. On a été bombardés à Orly… Un petit avion a atterri – le Commandant Colonel Little était dedans, je lui ai dit de sortir car l'aérodrome n'était pas sûr, alors il a décollé et est allé au Bourget, là ils sont montés sur un véhicule armé, plus gros qu'une jeep, lui et le directeur général sont allés sur la piste d'atterrissage et ont été mitraillés. Ils ont tous deux été tués. Le chauffeur a pris la fuite. Le lieutenant Marzal lui avait également dit de quitter le terrain, mais le colonel a décidé de voir par lui-même et a été tué. Nous n'étions pas responsables de la sécurisation des champs… après mon retour avec des informations sur un champ, il serait sécurisé, et les réparations à faire seraient effectuées par les bataillons. Le bataillon venait réparer les champs pour que les avions de transport C47 y apportent du ravitaillement. Le bataillon était responsable de sa sécurité. Le QG du 922e régiment n'avait aucune responsabilité après l'arrivée du bataillon… nous n'étions pas des ingénieurs de combat, mais des ingénieurs de l'armée de l'air. Dans toute la France, nous sommes allés dans de nombreux endroits et les avons vérifiés pour les champs, certains n'étaient pas utilisables." [publié sur le site http://ixengineercommand.com/men/nathan-norkin]
30 Août Arrivée du 310TH TACTICAL FIGHTER SQUADRON (50th Fighter Group / 9th Air Force).
Arrivée du 313TH TACTICAL FIGHTER SQUADRON (50th Fighter Group / 9th Air Force) en provenance de Meautis avec des P-47.
Arrivée du 312TH TACTICAL FIGHTER SQUADRON (50th Fighter Group / 9th Air Force) en provenance de Carentan.
Arrivée du 381SD TACTICAL FIGHTER SQUADRON (50th Fighter Group / 9th Air Force).
L'aérodrome est donc sous le contrôle du 50th Fighter Group, 9th Air Force.
Août-Septembre? Arrivée d'un détachement du 134TH AACS SQUADRON DETACHMENT ? (5th Wing, 65th Group).
L'un des détachement de l'Army Airways Communication System quitte Chilbolton (Royaume-uni) le 08 Août pour rejoindre la Normandie puis arrive à Quequeville avant de rejoindre Orly.
Septembre Arrivée du 18TH WEATHER SQUADRON.
Arrivée du 27TH AIR TRANSPORT GROUP.
Arrivée du 831ST ENGINEER AVIATION BATTALION.
05 Septembre Arrivée du 10TH FIGHTER SQUADRON en provenance de Meautis.
Mission: Entrainement dans les tactiques de combat.
Arrivée du 81ST FIGHTER SQUADRON (50th Pursuit Group) en provenance de Meautis.
Avions: P-40, P-47, Commandants: Lieutenant Gail L.Stubbs jusqu'au 17 Septembre puis Lieutenant D.Johnston Robert.
06 Septembre Arrivée du 134TH AACS SQUADRON DETACHMENT L et I (5th Wing, 65th Group)
Le détachement L arrive de Prestwick après avoir débarqué en Normandie. Les premiers personnels arrivés sont le Lieutenant Allen Bobroff, numéro 224, et le Master-Sergent Joseph J. MacGavin. Par l'ordre numéro 15, paragraphe 1 du 134th Squadron, le détachement L est activé et le Capitaine Robert R. Bartram est désigné commandant officier du détachement. le 1er Lieutenant Wallace S. Strobel et le 2nd Lieutenant Frank J. Jaeger sont assignés au détachement.
Au début, les hommes sont installés dans des tentes le long du mur ouest de l'aérodrome et mi-octobre, ils s'installent dans une ancienne école dans un terrain adjacent avant de trouver des logements dans la ville.
Au début, la seule installation de radio portable est installé à 3 milles de l'aérodrome. Le détachement I arrivent durant le week-end du 6 et contrôlent tous premières opérations avec leur équipement de radio mobile à l'exception de la tour de contrôle. Un homme du détachement L occupait un poste de météo dans la tour de contrôle. Le Master-Sergent Waffle et le Technicien-Sergent Wertz, du détachement I, ont effectué un très bon travail pour assister à l'installation du matériel dans la Tour de contrôle. Ils sont transférés au détachement L comme chef de tour et chef opérateur du contrôle de l'approche. En septembre, le personnel est passé à 12 officiers et 124 militaires et 10 hommes pour la formation.
15 Septembre Départ du 310TH TACTICAL FIGHTER SQUADRON.
Départ du 312TH TACTICAL FIGHTER SQUADRON pour Laon.
Départ du 381SD TACTICAL FIGHTER SQUADRON.
Départ du 10TH FIGHTER SQUADRON pour Laon.
Départ du 313TH TACTICAL FIGHTER SQUADRON pour Laon.
17 Septembre Arrivée du 1408TH ARMY AIR FORCE BASE UNIT.
Unité de commandement dirigée par le colonel Plummer arrive pour prendre le commandement et Orly est affecté à la division européenne, Air Transport Command, par le lieutenant-général Spaatz, commandant des forces aériennes américaines en Europe. L'adresse postale devient APO-741.
25 Septembre Arrivée du 923RD ENGINEER AVIATION REGIMENT.
Unité d'afro-américain chargé de construire, réparer, entretenir des aérodromes. Ils arrivent avec 33 officiers et 774 soldats. Ils détruiront les murs restants des hangars à dirigeable avec de l'explosif TNT au bout de plusieurs semaines.
Octobre Départ d'un détachement du 134TH AACS SQUADRON DETACHMENT ? (5th Wing, 65th Group) pour Dijon.
24 Octobre Arrivée du 173RD LIAISON SQUADRON.
Cette organisation débuta sa carrière militaire en tant qu'unité provisoire en septembre 1944. Elle était alors connue sous le nom de 1ST LIAISON SQAUDRON (Prov.). En attendant les ordres d'activation de l'USTAFF, l'autorité pour cette première action a été donnée par le IX Air Force Service Command en réponse à une demande du quartier général, Com Z. Ce commandement, afin de mieux coordonner ses différents commandements subordonnés et de fonctionner plus efficacement, avait décidé qu'une arme aérienne était nécessaire. Ainsi, l'escadron de liaison fut organisé pour transporter le courrier et le personnel. Le personnel nécessaire a été transféré, par grade, au 47e Escadron de liaison et attaché au 1 Liaison Squadron pour le service. Un petit nombre d'avions légers (L-4) ont été mis à disposition et ont été rapidement conditionnés pour les opérations.
Autorité : CG, USTAFF, par 3, GO 85, daté du 20 octobre 1944. L'aérodrome A-47 fut choisie comme site du quartier général. L'escadron était rattaché au quartier général du Com Z sous la supervision des officiers suivants : le colonel William M. Lanagan, commandant de la section aérienne du Com Z ; Le lieutenant-colonel L.I. Collin, officier de liaison aérienne, Com Z ; Major Joseph E. Lowe, commandant de l'escadron. S.Sgt. Richard P. Gilligan a été nommé premier sergent par intérim.
Le 24, le 1ST Liaison Squadron devient le 173RD L.S. A la fin octobre, il y a 9 officiers et 95 engagés.
Le 2 Novembre, 4 pilotes et 1 mécanicien sont envoyés à Cherbourg. Les L-4 feront d'abord des rotations entre Cherbourg et Orly.
28 Octobre Passage du 847TH ENGINEER AVIATION BATTALION en provenance d'Omaha Beach et qui continue sur Dijon.
05 Décembre Arrivée du 806TH M.A.E.S. MEDICAL AIR EVACUATION SQUADRON en provenance de Welford Park Berkshire (#474, Royaume-Uni).
Le 07 décembre, le Lieutenant Flo E. Twidale et T/3 David Winston réalise la première évacuation de blessés américains. 16 blessés sont transporté à bord d'un C-54 pour rentrer aux États-Unis. L'infirmière Winna Jean Foley Tierney raconte que leur premier bâtiment avait tout sauf le chauffage, l'eau chaude et de vitres. Durant décembre et janvier, 4928 blessés ont été évacués. Pendant leurs jours de repos, les infirmières se portaient volontaires pour travailler au premier hôpital général de Paris. Depuis que les allemands ont commencé leur offensive en Ardennes en espérant être à Paris pour Noël, les infirmières gardent toujours un bagage déjà prêt. Quelques soldats allemands atterrissent individuellement en parachute aux alentours de l'aéroport et sont capturé par les hommes du 806th. En janvier, l'escadron déménage brièvement à Welford avant de revenir à Orly.
26 Décembre Le DETACHEMENT L du 134TH AACS SQUADRON devient le DETACHMENT 411.
En mai 1945, le personnel est de 18 officiers et 288 engagés.
01 Mars Arrivée de l'E.T.M. (ESCADRILLE DE TRANSPORT DE LA MÉTROPOLE) de l'Aéronavale.
Elle arrive avec 4 à 6 Junkers Ju.52 (ex allemand), 1 Morane 500 et 1 NC701 (ex Siebel allemand).
Commandant: Lieutenant de Vaisseau Leveille Gaston
Mars Arrivée du 629TH CONSTRUCTION BATTALION MAINTENANCE UNIT depuis Le Havre.
Cette unité de l'US Navy provient du 114TH Naval Construction Battalion (avec le 627th et le 628th). Le 17 mars, elle compte 4 officiers et 200 hommes. Le 04 décembre, 240 hommes arrivent en supplément. Ces hommes construisent un système de communication à Orly.
07 Avril Arrivée du 843RD ENGINEER AVIATION BATTALION.
Départ du 831ST ENGINEER AVIATION BATTALION.
30 Avril Arrivée du 877ST ENGINEER AVIATION BATTALION.
Départ du 843RD ENGINEER AVIATION BATTALION.
Mai Arrivée du 817TH MEDICAL AIR EVACUATION SQUADRON en provenance de Toul.
Le 29 avril, l'escadron est transféré à Toul pour se rapprocher du front. Il arrive à Orly pour effectuer des missions d'évacuation des blessés américains.
12 Mai Arrivée du 829TH ENGINEER AVIATION BATTALION.
Départ du 877ST ENGINEER AVIATION BATTALION.
Juin Arrivée d'un détachement du 134TH AACS SQUADRON DETACHMENT ? (5th Wing, 65th Group) depuis Creil.
30 Juin Départ du 629TH CONSTRUCTION BATTALION MAINTENANCE UNIT qui rentre aux Etats-Unis via le Royaume-Uni.
Juillet Départ du 173RD LIAISON SQUADRON pour Reims.
Départ d'un détachement du 134TH AACS SQUADRON DETACHMENT ? (5th Wing, 65th Group) pour Palma De Majorque.
21 Juillet Arrivée du 158TH LIAISON SQUADRON en provenance d'Ahrweiler (Allemagne).
Cette unité remplace le 173RD Liaison Squadron. Appareils: A-24, RA-24, UC-78, BT-13, L-5
Août Présence du 8801 RAF DISARMAMENT WING.
Cette unité anglaise est chargé de détruite toutes les bombes présentes sur le terrain. Durant Juillet et Août, il restait 3 500 kilos de bombes stockées dans un coin de l'aérodrome. Le Lieutenant Griffen a prévenu les américains qu'il faudrait encore environ 2 mois de travail à cause du manque de personnel et de transport.
Septembre Départ du 817TH MEDICAL AIR EVACUATION SQUADRON pour Marseille.
18 Novembre Départ du 158TH LIAISON SQUADRON pour Villacoublay.
Décembre Départ du 923RD ENGINEER AVIATION REGIMENT pour East Anglia.
05 Décembre L'E.T.M. (ESCADRILLE DE TRANSPORT DE LA MÉTROPOLE) devient l'ESCADRILLE 31S.
Le matériel est à Orly et les bureaux administratifs sont aux Mureaux. En 1949, arrivent 4 à 6 Languedoc puis 18 SO.30P. En 1951, les entretiens mineurs des avions sont faits à Orly et les entretiens majeurs à Querqueville.
Commandants: Lieutenant de Vaissea Leveille Gaston jusqu'au 01 Avril 1946 puis Lieutenant de Vaisseau De Fleuriao Hervé jusqu'au 29 Mai 1948 puis Capitaine de Corvette Vaziaga Charles jusqu'au 07 Août 1950 puis Capitaine de Corvette Chatel Robert jusqu'au 13 Août 1952 puis Capitaine de Corvette Pierlot Alain jusqu'au 12 Août 1954 puis Lieutenant de vaisseau Shaler Yves.
Anecdote de Serge Bavoux sur la Marine (tiré du forum du site anciens-cols-bleus.net):
"Le 1er janvier 1948 je suis muté à la 31S à Orly. La joie !!!
L’escadrille 31S appartient en fait à la BAN Les Mureaux qui nous administre. Nous sommes détachés à Orly, où sur l’aéroport, nous possédons une baraque dite de piste. Le parking de nos avions est fait de plaques métalliques trouées, s’imbriquant les unes dans les autres, d’origine US. Nos cantonnements sont situés hors de l’aéroport, sur la route qui vient de Paris. Ils sont constitués d’un ancien hôtel, qui a dû être occupé par les Allemands durant la guerre, habité par les officiers mariniers, et de deux baraques en bois, à l’arrière pour les quartiers-maîtres et matelots. Baraques qui ont dû aussi connaître des « trouffions » teutons.
C’est l’escadrille ministérielle (à cette époque il y a un ministre de La Marine, plus exactement un secrétaire d’état) qui assure des liaisons avec toutes les unités marine outremer et également avec les forces d’occupation marine en Allemagne (flottille du Rhin).
Nos avions, des Junkers 52 pris aux allemands, ou AAC1 « Toucan », des Bloch 161 Languedoc tout neufs et quelques autres appareils, NC701 Siebel, Ventura vont à Dakar, Alger, Tunis, Casablanca, Friedrichshafen en Allemagne. Il y a aussi un monomoteur Noralpha, quadriplace, réservé uniquement au ministre (secrétaire d’état à la marine Johannes Dupraz) Pilote : George Max Glover, mécano QM Weinborn).
Quand le ministre vient à Orly, son chauffeur l’amène dans un superbe coupé Delaye 135 Figoni de couleur beige clair, équipé d’un moteur 6 cylindres en ligne, tu parles d’un capot! Je suis affecté aux visites d’entretien et de réparation des Ju52 où le travail du jeune matelot inexpérimenté que je suis consiste bien souvent à nettoyer des capotages et à remplir de graisse HPF les chapeaux de culbuteurs des moteurs BMW 132Z3, 9 cylindres en étoile, 735 CV, qui équipent ces avions. Le temps passant on me confie des opérations plus délicates : réglages des jeux de culbuteurs, réglage des magnétos, visites après vol, dépannage en piste, préparation avant vol, etc... Je suis comblé le jour où, sous la conduite d’un SM, je peux lancer les moteurs et effectuer un point fixe !
En janvier et février il a fait très froid. Les préparations pour vol commencent parfois dès 04h00 du matin où nous devons dégivrer les avions en aspergeant les gouvernes avec de l’alcool éthylique. Nous devons aussi réchauffer les moteurs avec de l’air chaud produit par une sorte de lampe à souder, du moins ça fonctionne selon le même principe, montée sur un châssis Citroën U23. Cet engin me fait peur et à chaque mise en route je redoute l’explosion !
Je suis de temps à autre de service à la baraque de piste où je reste seul le soir ou le dimanche. Hors la surveillance générale, ce service consiste surtout à réceptionner des messages téléphoniques et à aviser les équipages concernés, ceux du Noralpha et du Ventura, en particulier, d’avoir à se tenir prêts aux voyages des notabilités et du ministre. Les membres de ces équipages doivent impérativement laisser un N° de téléphone où les joindre. [...]
Ce service est très cool et quand je suis seul le soir il m’arrive d’enfourcher la « Harley Davidson », dont seul le pacha se sert de temps à autre, et de faire quelques tours sur les pistes de roulement à l’intérieur de l’aéroport, après avoir débranché le compteur ! Certains font même venir leur petite amie pour meubler ces temps de garde ! Cela m’est arrivé une fois, je n’avais pas la conscience tranquille et je n’ai pas renouvelé ! Il y a d’autres « cas » à l’escadrille, tel le QM Jourdain de Coutance, marquis dans le civil ! Il est chargé du service transit ; parmi les « grosses légumes » qui utilisent la 31S il y a deux généraux de ses oncles. [...]".
Anecdote d'André Pieres sur la Marine (tiré du forum du site anciens-cols-bleus.net):
"Mois de Juin 1949, j’étais alors mécanicien volant, patron d’appareil sur Bloch 161 à la 31 S Orly.
Ce jour-là nous faisions des tours de piste en entraînement pilote sur le « Ciel de Paray-Vieille-Poste » comme l’avait baptisé l’équipe de piste, vu que depuis le début du mois nous ne faisions que cela pour entraîner le Lt. Hurel et le Maitre Ortusi en vue de leur lâcher comme pilote chef de bord, l'OE. Ducos était leur instructeur.
Nous en étions au 4 ou 5ème décollage et jusque-là tout se passait bien, alignement en bout de piste, mise de gaz et décollage. A ce moment l'OE Ducos me demande de passer le moteur 4 en drapeau. Étonnement de ma part, vu que la manœuvre n’avait pas été prévue par avance comme cela se faisait d’habitude. Obéissant, je commence les actions pour mettre l’hélice en drapeau, quand Ducos me dit : Regardes le ton moteur, jetant un œil par le hublot, je m’aperçois que l’hélice n’était plus là.
Rien n’avait été ressenti, l’avion se comportait comme d’ordinaire. Ducos me dit par la suite qu’il était en train de synchroniser les moteurs droits par le spectre des hélices quand il l’avait vu partir sur la droite de l’aile. Toutes les dispositions étant prises nous avons terminé notre tour de piste et nous nous sommes posés sains et sauf.
Cet incident a été très court car sans hélice le moteur en survitesse a fait une rupture d’embiellage et s’est arrêté instantanément. Arrivé au parking et au vu des dégâts nous avons seulement réalisés que nous avions frôlé la catastrophe.
C’était le jour de la saint Jean et nous avions beaucoup de Jean à l’escadrille. L’équipe de piste était allée se ravitailler à l’épicerie d’Orly en vue du pot prévu le midi. Une personne, entrant leur demande si l’avion qui tourne depuis ce matin leur appartient. Sur leur réponse affirmative il leur dit : il vient de perdre une hélice qui n’est pas tombé très loin. Leur retour se fit sur les chapeaux de roues pour nous stationner et avec nous examiner les dégâts."
Anecdote de Brand Robert (tiré du site anciens-cols-bleus.net) : "A la 31S Orly, au début des années 50, les matelots et Q/M opérant sur les Languedoc ne disposaient d'aucun équipement de travail adéquat mis à part le "bleu de chauffe" que personne n'utilisait. Notre magasin d'habillement "le marché aux puces" de la porte de Clignancourt où il était facile de se procurer des boots d'aviateur de la RAF et des combinaisons et casquettes d'origine diverses, une partie de la solde y passait. L'Etat Major de la 31 S autorisait ces tenues hétéroclites, l'essentiel étant que les Languedoc soient parés pour assurer la ligne."
Quelques noms de marins passés par Orly après la guerre quand la date est connue (sinon voir 1926):HOOG Jean-Jacques (second Maitre radio, 03/1952-04/1953), LOTODE André (second maitre, 08/1948-10/1949