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LES CHAPELLES
Mise à jour : 03/01/2023
SEPTEMBRE? 1944
Construction de la première chapelle par les américains (coordonnées 48°44'13.1"N 2°22'20.0"E). La nef est en forme de demi-cylindre.
24 SEPTEMBRE 1944
Arrivée du Révérend Théodore G. Schoech à Orly
01 OCTOBRE 1944
Messe faite par le Révérend Théodore G. Schoech dans une tente (pas à Orly?).
MAI 1946
Dans le magazine interne d'Air France, Terre & Ciel, un article montre une photo de la chapelle.
01 JANVIER 1947
Visible sur une photo aérienne de l'IGN
29 JUIN 1949
Visible sur une photo aérienne de l'IGN
1950 ou 1951
Construction de la deuxième chapelle (coordonnées 48°44'13.9"N 2°22'19.8"E, position actuelle). En bois, de forme rectangulaire.
16 JUIN 1951
Chapelle visible sur une photo aérienne de l'IGN
05 SEPTEMBRE 1958
Chapelle visible sur une photo aérienne de l'IGN avec 2 parties rajoutées pour devenir une forme de T (forme actuelle).
03 JUIN 1962
130 corps sont transportés dans la chapelle suite au crash du Boeing 707 F-BHSM d'Air France.
01 JUIN 1963
Chapelle visible sur une photo aérienne de l'IGN
02 AVRIL 1996
Début de restauration du clocher.
JANVIER 2007
Un article paru dans la presse:
La scène est à peine croyable. Perdue au milieu des entrepôts et autres hangars de fret, une vieille chapelle américaine dresse son clocher blanc. « Elle est là depuis 1944, raconte sœur Marie-Louise, qui anime régulièrement l'aumônerie de l'aéroport. Les Américains l'ont laissée ici, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, lorsqu'ils sont retournés chez eux.
Depuis, l'édifice, à l'allure très « western » comme aime à le rappeler la religieuse, a traversé les années, échappant aux coups de bulldozer. A l'intérieur, une nef moderne dépouillée, régulièrement entretenue, sert de salle de réunion entre les principales religions : protestante, musulmane, juive et catholique. « Elle permet aussi de célébrer des offices, raconte sœur Marie-Louise. Il y a eu les obsèques d'un Martiniquais, mort en métropole et dont les parents souhaitaient une célébration avant que le corps ne soit rapatrié sur l'île. Et puis, poursuit la religieuse, il y a eu la célébration d'une union matrimoniale. Deux employés d'Aéroports de Paris, divorcés,
souhaitaient, malgré tout, une cérémonie religieuse avec leurs collègues de travail. Alors, nous avons fait ça ici. Aujourd'hui, cette chapelle fait partie du patrimoine d'Orly.»
2014
En rénovation
18 Septembre 2015
La Chapelle est ré-ouverte pour les journées du patrimoine. Une exposition est présentée à l'intérieur.
Avril 2018
Toujours présente.
11 Janvier 2020
Toujours présente mais plus de croix au dessus de la porte d'entrée. Vide à l'intérieur.
[Extrait du site www.theses.univ-lyon2.fr]
La gestion de ces lieux de culte est assurée par la société des Aéroports de Paris.
Il comprend depuis ses débuts des endroits réservés aux principaux cultes présents en France, à savoir : le christianisme, l’islam et le judaïsme ; on trouve donc dans l’aérogare sud une chapelle, une mosquée et une synagogue. « Les croyants apprécient que cette dimension religieuse soit ainsi prise en compte dans l’architecture de lieux très fréquentés comme le sont les aéroports », précise le pasteur J.-P. Dassonville. Les aumôniers protestant et catholique, nommés par leur instances respectives, sont employés à temps complet ou à temps partiel par A.D.P.
Cette chapelle a une vocation œcuménique. Deux aumôniers en ont la charge à temps partiel : un aumônier protestant et un aumônier catholique.
Elle est située au second niveau du hall de l’aérogare. Son architecture n’a pas été modifiée malgré les nombreuses transformations qu’a subi l’aérogare depuis son édification. Elle est située de telle manière que des personnes se trouvant hors douane et sous douane peuvent suivre les offices qui y sont célébrés. La salle dont le plan épouse la forme d’une ellipse, est divisée par une vitre qui traverse la table d’autel.
L’agencement de la chapelle est dépouillé pour respecter le point de vue des fidèles qu’ils soient protestants ou catholiques. On y trouve un autel, une Bible et, éventuellement, un cierge, allumé aux heures des offices. Les aumôniers y célèbrent leurs offices respectifs mais tiennent le plus souvent des moments de prière œcuménique.
« Les aumôniers catholique et protestant assurent régulièrement un temps de présence œcuménique dans la chapelle’ », précise le pasteur J.-P. Dassonville, « la difficulté est de donner un peu de vie à ce lieu qui est ouvert toute la journée dans un lieu de passage. La chapelle est ouverte de 8 à 22 heures. Elle est très fréquentée comme le montrent les témoignages laissés par les visiteurs dans un livre qui est mis à leur disposition. Il y a constamment des personnes en train de prier ou de lire dans la chapelle. Des personnes qui travaillent sur place ont aussi pris l’habitude de fréquenter ces lieux.
On ne peut pas parler d’affluence lors des célébrations car tout est tributaire des horaires à respecter par chacun. Un centre religieux permet aussi aux aumôniers et aux bénévoles qui les aident de tenir des permanences et d’assurer un accueil »
